Les implants dentaires sont considérés comme le traitement standard pour le remplacement d’une ou de plusieurs dents manquantes. Un implant dentaire est une vis faite d’un alliage de titane qui est insérée dans l’os de la mâchoire préalablement au remplacement d’une dent.
Une fois l’implant dentaire inséré dans l’os de la mâchoire, il est laissé dormant (sans couronne) pour une période de guérison variant de 6 à 8 semaines pour permettre une fusion avec l’os, ce qu’on appelle phénomène d’ostéointégration. Une fois l’implant bien intégré, une couronne est fabriquée et installée sur l’implant et devrait fonctionner comme une dent naturelle.
Les implants dentaires peuvent être utilisés pour remplacer une ou des dents fixes et peuvent aussi être le support d’une prothèse amovible pour en augmenter la stabilité.
Un implant dentaire peut être placé immédiatement après une extraction ou après une période de guérison du site chirurgical. Parfois, les sites qui reçoivent des implants ne sont pas adéquats en terme de qualité ou de quantité d’os ou de tissus gingivaux, ainsi certaine procédures peuvent être nécessaires. Ces procédures peuvent nécessiter des greffes d’os ou de gencive.
Par contre, un implant dentaire n’est pas le seul moyen de remplacer une dent. L’implant n’endommagera pas les dents adjacentes. Les implants dentaires sont plus coûteux que les autres moyens de remplacement et le patient devra maintenir une bonne hygiène et voir régulièrement son dentiste pour prolonger la durée de vie de son implant.
Même si les complications sont rares, un implant peut causer une infection, du saignement postopératoire, des dommages à des structures nerveuses et/ou un échec de l’ostéointégration. Le taux de succès d’un implant dentaire varie entre 93 à 95 % et dépend de plusieurs facteurs comme la santé générale du patient, un historique d’usage de la cigarette, la prise de certaines médications, l’hygiène dentaire et les forces mises sur l’implant durant la fonction.